Françoise Férat, sénateur UDI-UC de la Marne, pour la réhabilitation des traverses bois pour les voies de chemin de fer secondaire

Françoise Férat a saisi les ministres Stéphane Le Fol et Frédéric Cuvillier, ainsi que le Président du Conseil régional de Champagne-Ardenne Jean-Paul Bachy, quant à la réhabilitation des traverses bois pour les voies de chemin de fer secondaire.
Elles présentent, en effet, des avantages écologiques et économiques réels. Leur bilan Carbonne est notamment très positif.

Chaque traverse stocke 132 kg de CO2, soit l’équivalent des émissions sur 1 000 km d’une voiture de catégorie moyenne. Le bois est également une ressource renouvelable lorsque les forêts sont gérées durablement, ce qui est le cas en France.
D’un point de vue économique, la filière représente 450 000 personnes dans l’hexagone, dont la plupart sont des emplois locaux et ruraux. La réhabilitation de la traverse encourage des emplois non délocalisables dans la mesure où elle permet la valorisation des chênes de qualité secondaire, sinon destinés à du bois de chauffage ou à l’export, entrainant alors une déperdition de valeur ajoutée.

Les traverses en bois, actuellement en place sur les voies ferrées, sont souvent remplacées par des traverses en béton. Seule 300 000, des 2,5 millions de traverses posées chaque année, sont en bois. A l’heure où de nombreuses lignes ferroviaires secondaires, vont entrer dans une phase de rénovation, il semble important d’encourager le développement des traverses en bois, permettant de soutenir la filière et d’offrir aux professionnels du bois et aux territoires de nouveaux débouchés.

Elles sont principalement utilisées pour des vitesses de circulation inférieures à 160 km/h. Il est donc possible de les utiliser pour la rénovation des voies secondaires. Pour exemple, la région Limousin a imposé 50 % de traverses bois pour la ligne régionale Limoges-Ussel, en partenariat avec l’État et Réseau Ferré de France (RFF).

Il pourrait être envisagé que les ministères de l’agriculture et des transports puissent inviter les opérateurs RFF et SNCF à prendre un engagement pour l’utilisation de traverses bois dans la rénovation des lignes de chemin de fer secondaires.

Il pourrait être également envisagé, à l’instar de la région Limousin, que soit institué un pourcentage dans la rénovation des lignes de chemin de fer secondaires de notre région, la positionnant ainsi comme partenaire de la forêt française.